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Personnel affecté à la recherche au Canada

Depuis quelques années, le nombre de personnes affectées en Recherche et Développement croît sans cesse, et ce grâce au secteur privé. Sur le graphique, le secteur public est composé des administrations fédérales et provinciales ainsi que de l’enseignement supérieur alors que le secteur privé est composé des entreprises commerciales et des organismes privés sans but lucratif.

Le nombre de personnes affectées à la recherche a crût de 73% en neuf ans alors que dans le secteur public, la croissance était de 18% pendant la même période.

J’ai l’impression que cet écart dans la croissance des deux secteurs va se faire sentir au niveau de la publication d’articles scientifiques versus les brevets. Le gros du R&D canadien, n’est plus fait dans nos universités et l’est de moins en moins.

Source: Statistique Canada

Éoliennes de Cap-ChatAlors que les gens décrient de tout bord tout côté ExxonMobil avec ses profits faramineux et son manque d’intérêt envers les énergies renouvelables, les choses sont en train de changer.

La famille Rockefeller, descendants du fondateur de la compagnie, John D. Rockefeller, propose des résolutions d’actionnaires pour qu’entre autre ExxonMobil étudie les effets du réchauffement climatique sur les économies pauvres et réduise ses émissions de CO2.

Ce qui motive les Rockefeller, c’est qu’ils se rendent compte que les habitudes des consommateurs changent, que les législations changent et que le prix de l’essence ne fait que monter. Il devient alors inévitable que dans un futur rapproché, les nouvelles sources d’énergie propre seront la part du lion dans le marché de l’énergie.

John D. Rockefeller a fait sa fortune en pariant que l’énergie alternative, le kérosène, remplacerait l’huile de baleine. Est-ce que ExxonMobil saura à nouveau flairer la révolution technologique?

Source CleanEdge

La carricature de Matt Wuerker de Politico du 16 avril 2008

Est-ce que le sénat américain saura éviter de faire une erreur absurde en refusant des crédit d’impôt à l’industrie de l’énergie solaire alors qu’il en accordes aux pétrolières. Deux nombres pour vous montrez à quel point ce que l’industrie solaire réclame est minuscule.

C’est 40 milliards de dollars que l’industrie des énergies fossiles reçoit en subvention annuellement aux États-Unis.

C’est 70 millions de dollars que couterait annuellement le renouvèlement du crédit d’impôt sur les investissement en énergie solaire.

Même les compagnies capitalistes ont besoin de subventions pour prospérer dans un monde où leurs compétiteurs sont subventionnés

Solar Energy Industry Association

Sur une note plus sérieuse, il y a McCain qui tente de se distancer de la fameuse bannière « Mission Accomplished » de Bush en 2003. Le vidéo ci-bas nous prouve que McCain essayait de faire gober le même mensonge à la population que Bush.

Leg Guards for Hockey-Goal Keepers

En continuant avec la deuxième partie de la série des inventions touchant le hockey, le présent billet apporte de l’information un brin insolite sur les brevets déposés en lien avec l’équipement protecteur utilisé dans notre sport préféré.

Leg Guard for Hockey-Goal Keepers

George L. Pierce est l’inventeur des belles pads brunes en cuir qui plient au niveau du genou. C’est depuis 1916 que la taille de l’équipement des gardiens a commencé à croitre et à croitre. Peut-être que les directeurs généraux de la LNH mettront un frein à cette croissance cet été.

Athletic Supporter


Athletic Supporter

Le support athletique, ou plus communément appelé le « jock strap » ou « jack strap » en bon québécois, nous le devons à un M. Francis H. Montmarquet du New Jersey.

Il y a une chose qui me frappe dans cette invention. C’est comment tardivement elle est venue. M. Montmartquet a déposé son invention en 1942 et on lui a attribué le brevet en 1951. Jouer au hockey pas de casque, je peux comprendre, mais pas de jack strap!?! 😉

Hockey Gloves

Hockey Gloves

C’est à John Gamble de Philadelphie que nous devons les premiers gants de hockey qui protègent bien les jointures. On dirait presque que M. Gamble a pris son inspiration chez son boucher du coin.

Le baton de hockey de Walter Dean
Le présent billet est le premier d’une série de trois sur les inventions qui ont changé notre sport national.

Hockey Stick

La première invention touche la composante essentielle du hockey, c’est-à-dire, le bâton de hockey lui-même. Walter Dean un « boatbuilder » de Toronto a reçu en 1901 le premier brevet pour un bâton de hockey. Son invention était un bâton taillé dans une pièce de bois le long des fibres avec deux renforcements. Selon l’inventeur, ces renforcements font en sorte que la palette ne craquera et ne cassera pas!

Il faut croire que son invention s’est perdue parce que les bâtons de composites d’aujourd’hui cassent comme des bâtons de popsicle!

Roll-Preventing Hockey Puck

La rondelle moderne, c’est à un dénommé Arthur H. Ross qu’on la doit. En 1940 monsieur Ross eu la brillante idée de couper les coins ronds de la rondelle. Cela pour qu’elle tombe sur son côté plat plus facilement. Cette idée fût acclamée comme la plus grande innovation touchant la rondelle depuis la substitution de la bouse de cheval gelée pour le caoutchouc!

Le nom de Arthur H. Ross vous dit peut-être quelque chose? Bien oui, c’est après lui qu’est nommé le trophé Art Ross remis au meilleur marqueur de la LNH.

Patin rembourré de Nestor Johnson

Hockey Shoe

Nestor Johnson de Chicago a reçu en 1914 un brevet pour son patin rembourré. Tel que décrit dans le texte officiel du brevet, les coups de bâtons sur les pieds, ça fait mal! C’est grâce à M. Johnson si aujourd’hui nos valeureux combattants comme Bégin et Komisarek ose se jetter devant les slap shots de leurs adversaire!

Dans le dernier billet, nous nous sommes bien pétés les bretelles en comparant la production d’articles scientifiques chez-nous avec le reste du monde. Le Canada et le Québec produisent significativement plus d’articles scientifiques par habitant que les États-Unis et le Japon. Même que ces deux pays trainent un peu de la patte dans les publications scientifiques.

Que les États-Unis et le Japon soient si dépassés dans la course aux publications scientifiques, alors que c’est de connaissance populaire que ces deux pays sont des leaders dans la recherche et le développement me laisse perplexe. Il doit y avoir une explication.

Cette explication elle vient en partie du nombre de brevets déposés aux USPTO (United States Patent and Trademark Office) par les résidents de chaque pays relevé par l’Institut de la Statistique du Québec. Tous les pays (et la province de Québec) sont loin derrière les États-Unis et le Japon dans le classement par pays du nombre de brevets déposés par habitant.

Les entreprises privées ne sont pas intéressées à publier leur recherche. C’est compréhensible, si elle font du R&D, c’est pour se donner un avantage concurrentiel. Les brevets donnent un avantage concurrentiel, les publications scientifiques diffusent le savoir!

Nombre de brevets de l\'USPTO en 2006 dans les pays du G7 par million d\'habitants

Comment se porte la recherche scientifique au Québec et au Canada? Selon l’institut de la Statistique du Québec, au pro-rata de la population, il se publie autant d’articles scientifiques au Québec qu’au Canada en entier.

De plus, malgré leurs universités de très haut niveau, les États-Unis et le Royaume-Uni ne parviennent pas à faire publier autant d’articles scientifiques par habitant que nous.

Nous sommes par contre bien loin du sommet. Les pays scandinaves avec la Suède en tête contribuent énormément à l’avancement de la science!

Nombre de publications scientifiques en 2005 par 100 000 habitants

Carte électorale du Québec
Carte des écarts d’électeurs selon la Commission de représentation électorale du Québec (CREQ).

Pourquoi ne pas pondérer le poids électorale de chaque député à l’Assemblée Nationale par le nombre d’électeurs dans sa circonscription?

Le 12 mars dernier, dans son rapport préliminaire, la Commission de représentation électorale du Québec a fait part aux partis provinciaux et à la population que dû à des mouvements de populations, les citoyens de certains comtés étaient maintenant sur- et sous-représentés.

Les exemples extrêmes, hors des exceptions prévues par la loi: Gaspé avec 27 569 électeurs et Masson avec 60 762 électeurs. Dans ce cas, les Gaspésiens sont deux fois plus représentés à l’Assemblée Nationale que les citoyens de Masson. Yves Boivert en a fait grand cas (non pas sans raison).

Les trois partis provinciaux ont tous rejeté la recommandation de la CREQ d’enlever des circonscriptions là où il y en avait trop (en région) pour en rajouter là où il en manquait (dans le grand Montréal) pour ne pas déplaire aux électeurs des régions.

La solution me semble pourtant toute simple: puisque les gens des régions sont si attachés à leur député proche d’eux, puisqu’il est inconcevable que le vote de certains électeurs ait plus de poids que d’autres, et puisqu’il n’y a pas de bonne raison pour augmenter le nombre de députés, il faut pondérer le poids électoral de chaque député par le nombre d’électeurs dans sa circonscription!

Tant qu’à y être, pour faire une pierre, deux coups, pourquoi ne pas pondérer le poids de chaque député à l’Assemblée Nationale non pas par le nombre d’électeurs, mais par le nombre d’électeurs participant au processus électorale. Ce serait un bon moyen de lutter contre l’apathie des électeurs!

Aérosol \
Bonbonne d’aérosol gonflée aux hydrochlorofluorocarbons (HCFC)

Le protocole de Montréal a été signé en 1997 pour bannir l’utilisation de plusieurs substances nocives pour la couche d’ozone.

Le HCFC-22, un réfrigérant en phase d’être banni par le protocole de Montréal, est toujours produit en Chine avec son sous-produit le HFC-23. Il est d’une extrême importance de se débarrasser en brûlant ce sous-produit qui a des pouvoirs d’effet de serre 12 000 fois plus puissants que le CO2.

Construire et faire fonctionner des incinérateurs dans les pays en voie de développement pour brûler le HFC-23 coûterait 31 millions de dollars par année. Cependant, comme brûler le HFC-23 évitera énormément d’équivalent CO2, dans le cadre des crédits carbone du protocole de Kyoto, c’est 800 millions de dollars que l’Ouest enverrait dans les poches des promoteurs des pays en voie de développement. Il y a des façons plus efficaces de réduire nos émissions.

En plus, cette manne d’or que sont les crédits carbonne du protocole de Kyoto donnent avantage aux industriels à continuer de produire des gaz responsables du trou de la couche d’ozone bannis par le protocole de Montréal!

Sources:

Gwyn Prins and Steve Rayner, The Wrong Trousers – radically rethinking climate policy

Keith Bradsher, The New York Times