L’erreur du déterminisme

Le fameux système des attracteurs de Lorenz

Il fut un temps, où suite aux découvertes de Newton et la philosophie de Descartes, l’homme pensait qu’il pourrait prédire le futur de n’importe quoi s’il en connaissait les conditions initiales. C’était une erreur et Lorenz fut le premier à le démontrer. Avec un système d’équations différentielles simples, Lonrenz montra que des conditions initiales presque identiques pouvaient mener à des courbes complètement différentes autour des attracteurs (voir figure à gauche). De là l’analogie que le battement des ailes d’un papillon au Mexique pourrait engendrer une tornade au Texas.

Aujourd’hui, le père de la théorie du chaos, Edward Lorenz est décédé.

Une erreur évitée (à deux reprises)

Financé par le gouvernement fédéral!

Voyant comment des mouvements indépendantistes tels ceux du Tibet, du Kosovo, de Tchétchénie, du Kurdistan peuvent être réprimés, je suis ébahi par la situation politique du Québec au sein du Canada.

Prenons un peu de recul et pensons au fait que non-seulement le gouvernement fédéral du Canada accepte un parti ouvertement séparatiste dans son parlement (le Bloc Québécois), mais qu’en plus il finance ce parti à coups de millions de dollars. La libre pensée et la démocratie sont promues par le gouvernement canadien qui favorise la discussion et permet à chacun d’exprimer son opinion quel qu’il soit.

Je crois que le seul fait que l’on puisse discuter ouvertement d’indépendance du Québec est un argument extrêmement convaincant pour enlever aux Québécois l’envie de se séparer du reste du Canada.

Passer son erreur à son successeur

Qu’est qui est pire que de faire une erreur qui coûte des milliers de vies humaines? C’est de se débarrasser de la responsabilité de son erreur et de refiler ses conséquences à quelqu’un d’autre.

C’est ce que Bush s’apprête à faire. Alors que la guerre fait rage depuis 5 ans en Irak, qu’aucune arme de destruction massive n’a été trouvée, qu’Al Qaeda est présent dans le pays alors qu’il n’y était pas avant l’intervention américaine, que des dizaines de milliers d’Irakiens et plus de 4000 soldats américains sont morts, Bush se prépare à terminer son mandat alors que rien n’est réglé.

Selon son plan, quand Bush partira, le nombre de troupes en Irak n’aura à peine descendu qu’au niveau pré-« surge », c’est-à-dire au niveau de janvier 2006. On peut lire dans le (Washington Post):

But as Petraeus and Crocker suggested in testimony this week, prospects for reaching the president’s goal [of handing over a stabilized Iraq to his successor] remain ambiguous, given the ongoing violence and the political strife. One thing seemed clear from their joint congressional appearance: The next president will inherit a sizable footprint of U.S. forces in Iraq, probably not far below the « pre-surge » number to which U.S. troop levels are supposed to fall by July, about 140,000.

Le plus décourageant dans tout ça, c’est que le Général de l’armée David Petraeus est on ne peut moins certain que la situation en Irak sera stable au moment du départ de Bush.